Plutôt que de financer du chômage, finançons de l’activité, de la dignité par le travail.
1 / Brève analyse de la fonction du travail à travers les âges
La notion de « travail » est inhérente à la survie de l’humanité. Pour survivre, l’homme ne disposant pas de la force suffisante, s’est trouvé contraint de transformer la nature et de se servir de moyens sophistiqués pour exister (la maîtrise du feu, la transformation de la matière en arme, …).
Une des premières émergences de la fonction « travail » s’est faite avec la sédentarisation liée à l’agriculture (Mutation de l’économie de la cueillette). Une organisation sociale en village, avec une hiérarchisation des rôles, s’est ainsi constituée.
Dans la suite de l’évolution, la fonction « travail » s’est accolée à celle de « progrès », en particulier lors du passage de la société rurale à la société industrielle.
Progressivement, la fonction « travail » s’est intellectualisée, passant de l’utilisation de la force manuelle à l’exploitation de l’intelligence virtuelle. Cette mutation ne s’est pas accompagnée d’une adaptation suffisante de l’homme, plus particulièrement chez ceux qui constituaient la main d’œuvre dans la société industrielle.
2/ La révolution du travail post-industriel
Avec la mécanisation, une notion nouvelle est intervenue : « Le progrès tue l’homme ». Cette opinion concernait la masse des salariés dont la fonction « travail » pouvait être prise en charge par la machine. Avec le recul du temps, nous pouvons lui ajouter la formule : « le progrès tue l’homme inadaptable au progrès ». Depuis 30 ans, les progrès réalisés dans l’automatisme et l’intelligence artificielle ont introduit le robot, éliminant la fonction « travail » traditionnellement liée à la main. Désormais, le travail n’est plus « tripalium », mais « ingenium » ;
• Tripalium : instrument de torture d’où est tirée l’étymologie du mot « travail », assimilé à souffrance, faire effort (physique).
• Ingenium : Habileté de l’esprit, talent, imagination.
L’organisation du travail, les structures sociales, la hiérarchie des fonctions sont encore bâties sur la notion de « tripalium ». Entrer dans l’organisation du travail « Ingenium » nous oblige à repenser les concepts traditionnels, au risque sinon de voir se creuser les écarts entre « Homo tripalium » et « homo ingenium ».
La collectivité territoriale, nouvel acteur économique.
Principes : Développer de l’économie mixte intégrée, associant tous les acteurs locaux, en supprimant le chômage et en finançant du travail centré sur le concept de l’« Homo Ingenium ».
Qu’est-ce que l’économie intégrée ?
L’économie intégrée favorise le partenariat entre entreprises qui ont vocation à développer sur un même territoire, en cascades, un même principe de fabrication et/ou de service (Vallée de la lunetterie en Italie du Nord, la Route du bois en Pas de Calais, par exemple).
C’est la garantie de créer un pôle de développement local durable, avec unités de recherche et de formation, permettant d’implanter des activités non délocalisables, car associées au sol ou à l’histoire locale.
Qu’est-ce que l’économie mixte ?
L’économie mixte est un montage de société à parts égales entreEtat et le privé. Il peut se décliner en différentes formes d’organisation : coopératives, SCOOP, … plus adaptées à l’« Homo Ingenium ».
L’échelle des rémunérations doit forcément être réduite dans ces structures, où la motivation individuelle est forte, mais attachée à un groupe solidaire ; l’« Homo Ingenium » n’a pas besoin d’une entité au-dessus de lui (Un chef, un supérieur), mais de travailler en pluridisciplinarité, avec une échelle de valeurs liées à la durabilité de l’entreprise, par le développement permanent. Dès lors, les écarts de rémunération ne peuvent se justifier par un statut, mais par le rôle joué dans le résultat de la structure.
Exemple :
- Echelle de rémunérations fixes de 1 à 3,
- Intéressement par commissionnement en fonction des missions,
- Partage des résultats annuels : Au moins 57,5% du résultat abondent les réserves impartageables.
Le solde de 42,5% peut-être affecté à la rémunération des parts sociales après déduction comptable d’éventuelles aides publiques. L’intérêt versé à chaque part est plafonné au taux moyen des obligations des entreprises privées (TMO).
La coopérative Planète Aroma se veut être une entreprise sociale. Sa gestion prend en compte l’Humain dans son intégralité et le place au centre de ses activités. Elle est démocratique et transparente, son fonctionnement étant basé sur le principe primordial « une personne = une voix ». La coopérative a un projet multidimensionnel, qui touche les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’emploi, grands enjeux du 21ème siècle.
Les valeurs
Les valeurs de PLANETE AROMA sont centrées sur :
- La préservation de la planète (La qualité de l’air que nous respirons), sur la valorisation et la considération de l’humain dans sa reconnaissance par le travail, sur la mutation de l’agriculture, vers la transformation des plantes, à des fins de meilleure santé.
- L’aide à la revalorisation d’une région : passer de l’ « or noir » à l’ « or vert », en s’appuyant sur le Développement local durable et l’économie sociale et solidaire.
- L’aide au développement mutualisé, dans le cadre d’une installation d’une agence à Madagascar.
Territoire d’intervention
Planète Aroma souhaite intervenir en France, dans ses pays limitrophes et à Madagascar (secteur d’Antsirabe) où se déroulera une part son activité. »